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L'oeil du paon 

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Directeur de collection : Nicolas Kurtovitch

Édition : Ecrire en Océanie

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Par sa présence dès le premier poème, le paon, qui fait référence au troisième oeil, nous rappelle qu'il faut ouvrir nos yeux spirituels et regarder honnêtement.

Alexandre Rosada, journaliste depuis 1985 à France Télévison, écrivain et président de l'Association des Ecrivains de la Nouvelle-Calédonie, a rédigé la préface suivante : 

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"Dis, écris, ce que tu vois et ce que tu entends, ainsi parle l’inspiration d’une grande splendeur venant de Sylvie Baille, l’autrice de ce recueil de poésie.

Dans ces mots où règne la nature sans partage, dans ses ordres minéraux végétaux et humains où se côtoient une rédemption par l’amour de la création et une rédemption par l’amour humain, nous avançons avec elle en errance entre ces deux routes « sous l’ombrelle des feuillages à l’unisson des souffles ». Et si les croisements sont multiples, ils cachent toujours la connaissance du monde.

Dans ce recueil, nous sommes les témoins d’une expérience intérieure qui nous laisserait parfois croire que nous sommes en dehors du monde réel. 

« De lettres en mots, l’idée jaillit », et par le partage de sa propre expérience émotionnelle, Sylvie Baille nous donne à entendre une voix venue de très loin qui s’adresse à nous et que l’on nomme poésie. Sa forme énigmatique nous révèle ce qui en est de notre présence et de notre nécessité au monde. 

Avec précision, les images qu’elle nous invite à partager dévoilent aussi petit à petit le sens de son aventure. « L’eau s’écoule, L’esprit s’ouvre. » Sous le ciel peuplé d’éléments reflétant les soucis du coeur humain, nous voyageons avec l’autrice au rythme de la nature visionnaire, peuplée d’images libérant notre imagination.

Soleil, lune, oiseaux, plantes, nous éprouvons, ici, le monde dans son univers charnel au gré de la danse des fleurs écloses et des feuilles mortes. « Un paon se pose là-haut sur la branche » ; « Un cygne nage doucement. »

Sylvie Baille est un de ces êtres proprement magiques qui « a reçu la force », écrit-elle. Elle semble être investie de ce pouvoir de révélation qui donne lumière et sens à notre existence.

Si l’on en croit Apulée, tout individu possède un daïmon, un esprit bienveillant, auquel Socrate fait si souvent allusion. Il y a dans ces textes qui suivent comme cet oeil visionnaire. « L’instant se pose dans l’Infini comme un point sur le Tout », écrit Sylvie Baille. Sa traduction verbale de la vision est pour nous l’enfantement d’une poétique pure destinée à faire fructifier dans le coeur de celui qui la reçoit des images aux visages imprévisibles. 

« Je vis une renaissance », écrit-elle, nous également, le coeur éveillé d’une lumière presque ineffable."

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